ON A BRÛLÉ DES PNEUS ET ON EN EST FIERS ....
![]() de Un ex du pneu 1 commentaire
![]() Où peut être la fierté de pouvoir annoncer ne pas avoir lutté et avoir permis en un temps record la fermeture d’une usine ?
Les seuls qui peuvent aujourd’hui s’en féliciter sont les patrons de Bridgestone mais aussi les acteurs politiques qui gravitent autour du dossier et un avocat payé à 100% par le tôlier qui était donc celui du tôlier et non des salariés ...
Jamais dans l’histoire une usine de cette taille n’aura été fermée aussi rapidement, si il y a un (...)
![]() ![]() ![]() LE LOGEMENT AU VENEZUELA : droit ou marchandise ?de : JESSE CHACON dimanche 12 juin 2011 - 12h21 - ![]() 2 commentaires
![]() Quand Pierre Bourdieu rencontre Simon Bolivar... La vaste Mission Logement Venezuela récemment lancée par le gouvernement bolivarien, a suscité des réactions abondantes et divergentes dans la population. Alors que des centaines de milliers de citoyen(ne)s se sont rendus massivement aux points d’inscription sur les places publiques, réaffirmant leur participation à cette mission, la droite vénézuélienne parie sur l’échec de cette initiative de politique sociale du gouvernement. Parmi ses arguments, il y a “l’inviabilité” de cette mission. C’est le même argument qu’elle a utilisé il y a une décennie contre les objectifs ambitieux de réduire la pauvreté, de garantir la santé et l’éducation que proposait le premier plan de développement de la nation. Ceux-ci sont aujourd’hui des réalités palpables, validées non seulement par le peuple vénézuélien comme principal bénéficiaire mais aussi par les organismes internationaux de référence et par le cadre normatif dans la protection de ces droits formé par l’ONU, l’UNESCO, l’Organisation Mondiale de la Santé, entre autres. Aujourd’hui, malgré le rejet de ces politiques par l’opposition, la population opte avec enthousiasme et espoir pour une stratégie qui renoue avec l’obligation politique et morale d’un état qui construit des garanties et prend sur lui la grande dette sociale que l’élite bourgeosie a toujours invisibilisée. Le rêve social et cette espérance se reflètent dans notre enquête de mai 2011. 74.3 % des vénézuéliens considèrent que cette mission contribuera à la solution du problème du logement. Ce chiffre monte à mesure qu’on descend dans les classes sociales. Les chiffres vont de 78.4 % dans la classe D, à 76.9 % dans la classe E. La “mission logement” reçoit son plus grand appui parmi les jeunes avec un taux de 79,9 %. De la même manière 63.5 % de la population croit que le gouvernement respectera ses engagements de construire ces logements. Ces fortes attentes sont plus grandes dans la classe D (65,5 %), la classe E (70,1 %) et la jeunesse (66,9 %). Question : pourquoi l’opposition vénuézélienne commet-elle de nouveau l’erreur d’affronter une politique qui approfondit la qualité de vie de la population ? Nous croyons que trois éléments expliquent cette réaction : 1. - La culture égalitaire va contre la logique culturelle de la distinction bourgeoise. L’opposition est l’expression politique de cette élite qui pendant 50 ans au gouvernement a fait preuve d’avarice, accaparant la rente pétrolère alors que les exclus ne trouvaient pas d’espace dans la ville. Cette élite n’a pas construit un tissu industriel capable d’absorber l’immense vague de migrants ruraux et n’a pas permis une appropriation ordonnée des espaces urbains par cette population émigrée. La construction sociale de l’espace a été le produit de la lutte des habitants, qui a tourné à leur désavantage en les repoussant dans les cordons de quartiers populaires et les a obligés á développer des processus d’urbanisation en zone inapte et avec des matériels inadéquats. La bourgeoisie a joui culturellement de cette ségrégation et de cette différenciation car la distinction spatiale a élevé son status comme élite. C’est comme cela qu’ont surgi les “hauteurs” pour les pauvres et les “collines” pour les riches. Ce fut sans aucun doute une inversion morale propre du capitalisme : se sentir bien quand on est différent et qu’on a plus, tandis que d’autres n’ont rien. 2. - L’inexistence dans le camp de l’opposition, d’un programme alternatif politique et social différent de la recette néo-libérale qui a été rejetée par la mobilisation sociale de 1989, la mobilisation militaire de 1992 et par la mobilisation électorale de 1998. Faute de programme, l’opposition n’a pu que parier sur l’échec du processus bolivarien comme possibilité de prendre le pouvoir pour des secteurs méprisés et politiquement exclus. A chaque fois cette stratégie s’est révélée désastreuse pour eux car les bases populaires ont trouvé dans la proposition bolivarienne la dignité historique qui leur a toujours été refusée. 3. - La politique de création de garanties face au problème du logement qu’assume le gouvernement bolivarien, déstructure le logement comme marchandise, comme valeur d’échange et lui rend le statut de valeur d’usage lié à “l’être” plus qu’à “l’avoir”. En définitive, on brise la logique capitaliste du logement comme marchandise qui génère un excédent financier. On transforme le logement en un droit véritablement réalisable et réalisé, un droit qui va au-delà du formalisme annoncé dans la constitution et dans la déclaration de Vancouver, signée par l’Etat vénézuélien pour garantir le logement comme droit. On connaît bien la phrase “le droit au logement ne peut être réalisé que dans le socialisme”, phrase qui a été vue comme un simple slogan de l’orthodoxie marxiste ; cependant on constate dans la réalité sociale que la bourgeoisie immobilière est par nature une bourgeoisie profondément financière, qui ne voit pas le logement comme une nécessité sociale mais comme un négoce hautement lucratif. Sa voracité n’a pas seulement converti le logement en un bien positionnable sur le marché afin d’augmenter ses bénéfices, mais l’a conditionné à des offres sophistiquées qui ont engendré des pratiques usurières. La bourgeoisie a offert des crédits basées sur des formules d’intérêt mixte, sur des crédits indexés qui ont pillé les poches des vénézuéliens. C’est dans la nouvelle société qui se construit sur la base de critères socialistes que sont démontées ces pratiques d’usure, et qu’on a réussi à protéger des milliers de débiteurs. Ensuite les entreprises financières et immobilières ont forcé des milliers de familles à subir l’escroquerie des préventes, des ventes sur plans jamais concrétisés, jamais remis. De nouveau c’est la révolution qui fut appelée à démanteler ces escroqueries et à protéger les victimes. Toute cette impulsion politique qui situe le logement sur le plan du droit social, en lui retirant son signe mercantile, va requérir un haut niveau d’efficacité dans l’exécution des politiques du Gouvernement Bolivarien. Le succès de cette mission consolidera la connection du peuple vénézuélien avec un processus qui l’a sorti des oubliettes auxquelles l’ont jeté 50 ans de farce démocratique. Son échec engendrera un climat de frustration qui éloigne les plus nécessiteux de leur unique voie vers le paradis : la révolution ! Aujourd’hui plus que jamais nous avons besoin de l’efficacité révolutionnaire. Jesse Chacón Directeur de la Fondation GISXXI Traduction (FR) : Thierry Deronne http://www.larevolucionvive.org.ve/... ![]()
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mardi 26 - 17h40
de : joclaude
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mardi 26 - 12h53
de : Claude Janvier
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mardi 26 - 09h51
de : jean1
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dimanche 24 - 21h05
de : sôs Soutien ô Sans papiers
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dimanche 24 - 11h29
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samedi 23 - 22h21
de : nazairien
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samedi 23 - 18h21
de : nazairien
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samedi 23 - 16h09
de : joclaude
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vendredi 22 - 20h44
de : Jonathan Lefèvre (Solidaire)
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vendredi 22 - 17h05
de : Alain Collet
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vendredi 22 - 14h18
de : Un ex du pneu
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jeudi 21 - 18h38
de : jean1
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jeudi 21 - 14h22
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jeudi 21 - 14h13
de : azard
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jeudi 21 - 12h45
de : nazairien
9 commentaires
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jeudi 21 - 11h16
de : joclaude
1 commentaire
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jeudi 21 - 11h05
de : joclaude
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jeudi 21 - 10h55
de : joclaude
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mercredi 20 - 19h32
de : Hdm
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mercredi 20 - 15h10
de : joclaude
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mercredi 20 - 15h08
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mercredi 20 - 12h38
de : Jean Clément
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lundi 18 - 16h24
de : jean1
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lundi 18 - 15h30
de : joclaude
1 commentaire
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lundi 18 - 09h29
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dimanche 17 - 17h44
de : CADTM Eric Toussaint
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dimanche 17 - 10h03
de : Par Michèle Dessenne, Présidente du Parti de la démondialisation
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samedi 16 - 23h00
de : reporterre
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vendredi 15 - 11h30
de : joclaude
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vendredi 15 - 10h49
de : joclaude
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jeudi 14 - 19h45
de : France 3 Régions
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jeudi 14 - 17h37
de : joclaude
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jeudi 14 - 17h31
de : joclaude
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jeudi 14 - 17h14
de : Jeune Afrique - 03 février 2011
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mercredi 13 - 20h15
de : jy.D
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mercredi 13 - 17h43
de : Hdm
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mercredi 13 - 11h27
de : joclaude
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lundi 11 - 15h31
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dimanche 10 - 15h58
de : jy.D
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samedi 9 - 19h02
de : Jean Clément
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12 juin 2011 - 17h46 - Posté par 1 Toipourtous
Le droit de propriété doit s’arrêter là où commence celui du propriétaire. C’est à dire que chacun devrait(logiquement !) avoir son propre toit. Pourquoi ? Parce-que l’habitat relève de la première nécessité : c’est un droit fondamental !
Est-il normal, car admis, que la spéculation immobilière (donc les banques) s’enrichisse sur le dos des prolos ?
Les lois ce sont les hommes qui les font et les mêmes qui les bafouent quand elles leur font obstacle.
Il faudra un jour envisager une loi promulguant l’abolition du droit de propriété sur autrui.
12 juin 2011 - 18h50 - Posté par kounet
Je pense qu’il faut tout bètement appliquer : " le logement est un droit pour chacun"et point .
Les Vénézuéliens ont mis en place un homme compétent et intelligent , ils ont de la chance, on devrait y réfléchir .