ON A BRÛLÉ DES PNEUS ET ON EN EST FIERS ....
![]() de Un ex du pneu 1 commentaire
![]() Où peut être la fierté de pouvoir annoncer ne pas avoir lutté et avoir permis en un temps record la fermeture d’une usine ?
Les seuls qui peuvent aujourd’hui s’en féliciter sont les patrons de Bridgestone mais aussi les acteurs politiques qui gravitent autour du dossier et un avocat payé à 100% par le tôlier qui était donc celui du tôlier et non des salariés ...
Jamais dans l’histoire une usine de cette taille n’aura été fermée aussi rapidement, si il y a un (...)
![]() ![]() ![]() Prélèvements progressifs et redistribution égalitairede : Gérard Filoche vendredi 9 mars 2012 - 11h29 - ![]() 1 commentaire
![]() Ce n’est pas si compliqué que ça d’expliquer qu’il faut une révolution fiscale en se faisant comprendre de dizaines de millions de salariés. Il faut défendre la hausse des impôts justes et proposer de baisser les impôts injustes. Les impôts justes sont directs et progressifs Les impôts injustes sont indirects et proportionnels. Sarkozy a baissé les impôts justes : il a baissé les impôts des riches et des sociétés. C’est la première cause des déficits et de la dette dans laquelle il a plongé le pays.
Sarkozy a haussé les impôts injustes, les taxes, sur les sodas comme sur les mutuelles, la TVA, et la TIPP frappant à égalité tous les consommateurs. Un smicard paie trois mois d’impôts en TVA lorsqu’il va au super marché. Il faut tendre à baisser ces impôts injustes, autant qu’on le pourra progressivement et parallèlement à la hausse des impôts justes. Il faut commencer par baisser la TVA sur les produits de première nécessité et premiers besoins. Ce n’est pas normal qu’un jeune qui met de l’essence dans sa mobylette paie autant d’impôts que celui qui en met dans sa jaguar. Ensuite, il faut expliquer que les cotisations sociales ne sont pas des impôts mais qu’elles alimentent un budget spécifique basé sur le travail et le salaire. Ce ne sont pas des prélèvements obligatoires mais des prélèvements volontaires. Elles ne sont pas étatisées, ni fiscalisées, c’est une part du salaire mutualisé, indirect, c’est exprès et c’est bien ainsi. En France, il y a deux budgets. Sur le premier, celui de l’état, qui fait autour de 300 milliards, il y a 78,5 % de la dette. Sur le second, le budget des caisses de protection sociale, qui fait 450 milliards, il y a moins de dettes, soit 10,5 %. On peut et l’on doit régler facilement le budget de notre protection sociale, en haussant les salaires bruts et, du même coup, les cotisations sociales qui sont bloquées depuis plus de 20 ans. On peut introduire une légère progressivité dans ces cotisations et hausser leur plafond. Enfin on doit expliquer qu’il faut redistribuer égalitairement les droits sociaux, que chacun soit traité de la même façon face à la maladie, à l’hôpital, face au chômage, à la famille, au logement, aux accidents ou a la retraite. Il n’y a pas trop de dépenses publiques dans ce pays, au contraire il en manque : car de 1996 à 2008 les dépenses publiques ont baissé, trop baissé, alors que la France s’enrichissait, les dépenses publiques ne sont donc pas à l’origine de la dette. Il faut RE-DIS-TRI-BUER ! Et cela permet de comprendre le sens, l’utilité de l’impôt comme celui de la cotisation. Par exemple : les allocations familiales et les aides aux enfants, aux familles nombreuses doivent être les mêmes pour toutes et tous de la naissance à l’âge adulte. Mais, dira t on alors, il va être donné autant d’argent à celui qui a une jaguar ou une mobylette. Là, oui, car il s’agit de redistribution. Et ce n’est pas grave puisque celui qui a une jaguar paie beaucoup plus d’impôts que celui qui a une mobylette. On a entendu « oui mais alors on va donner des allocations familiales à l’héritière Bettencourt » : ce n’est pas grave car on va lui donner quelques centaines d’euros multipliés par son nombre d’enfants mais on lui aura pris quelques centaines de millions d’euros auparavant. Autre exemple : Raffarin expliquait qu’il ne fallait pas rembourser de la même façon le bras cassé de celui qui était aux skis et le bras cassé de celui qui tombe sur son trottoir d’en face. Si ! Il faut les rembourser de la même façon, ils ont absolument droit aux mêmes soins, dans le même hôpital, côte à côte, dans la même chambre. Sinon il finira par y avoir un hôpital pour les bras cassés des riches et un hôpital pour les bras cassés des pauvres. Autre exemple : Alain Minc explique volontiers que lorsque son vieux père de 102 ans a été soigné, cela ne lui a rien coûté, il a été pris en charge, et qu’il aurait pourtant eu les moyens de payer lui-même. Il dit le regretter (c’était dans une émission récente sur LCP en face de moi, et hélas, Serge Moatti lui concède « être d‘accord avec lui sur ce point »). Hé bien non, car s’il y a une prise en charge de la dépendance, elle doit être demain la même pour tous, sinon il y aura des mouroirs pour les pauvres et des hôtels de luxe pour les riches. Il faut que le vieux conducteur de jaguar et le vieux conducteur de mobylette perçoivent la même aide. Prélèvements progressifs. Hausse des impôts justes, baisse des impôts injustes. Redistribution égalitaire. Ce sont des slogans faciles. Clairs, mobilisateurs pour des millions d’électeurs : il y a 20 millions d’électeurs à gagner le 6 mai. Ce ne sont pas des explications emberlificotées dans de la vieille dentelle sur les retraites ou sur les impôts qui permettront de gagner. Il faut que chacun rcçoivent le message en positif : pas question d’opposer des catégories à d’autres, ni ceux qui gagnent 4000 euros à ceux qui en gagnent 1000. De toute façon dans ce pays, 98 % des salaires sont inférieurs en net à 3200 euros. : il n’y a pas de « classe moyenne », il y a un haut, un milieu et un bas du salariat, il faut des solutions unifiantes, compréhensibles en termes d’impôts comme de cotisations sociales. ![]()
|
![]() |
![]() ![]()
samedi 23 - 22h21
de : nazairien
7 commentaires
![]() ![]()
samedi 23 - 18h21
de : nazairien
![]() ![]()
samedi 23 - 16h09
de : joclaude
![]() ![]()
vendredi 22 - 20h44
de : Jonathan Lefèvre (Solidaire)
1 commentaire
![]() ![]()
vendredi 22 - 17h05
de : Alain Collet
1 commentaire
![]() ![]()
vendredi 22 - 14h18
de : Un ex du pneu
1 commentaire
![]() ![]()
jeudi 21 - 18h38
de : jean1
4 commentaires
![]() ![]()
jeudi 21 - 14h22
![]() ![]()
jeudi 21 - 14h13
de : azard
![]() ![]()
jeudi 21 - 12h45
de : nazairien
9 commentaires
![]() ![]()
jeudi 21 - 11h16
de : joclaude
1 commentaire
![]() ![]()
jeudi 21 - 11h05
de : joclaude
![]() ![]()
jeudi 21 - 10h55
de : joclaude
![]() ![]()
mercredi 20 - 19h32
de : Hdm
![]() ![]()
mercredi 20 - 15h10
de : joclaude
![]() ![]()
mercredi 20 - 15h08
![]() ![]()
mercredi 20 - 12h38
de : Jean Clément
![]() ![]()
lundi 18 - 16h24
de : jean1
1 commentaire
![]() ![]()
lundi 18 - 15h30
de : joclaude
1 commentaire
![]() ![]()
lundi 18 - 09h29
2 commentaires
![]() ![]()
dimanche 17 - 17h44
de : CADTM Eric Toussaint
1 commentaire
![]() ![]()
dimanche 17 - 10h03
de : Par Michèle Dessenne, Présidente du Parti de la démondialisation
2 commentaires
![]() ![]()
samedi 16 - 23h00
de : reporterre
![]() ![]()
vendredi 15 - 11h30
de : joclaude
1 commentaire
![]() ![]()
vendredi 15 - 10h49
de : joclaude
![]() ![]()
jeudi 14 - 19h45
de : France 3 Régions
4 commentaires
![]() ![]()
jeudi 14 - 17h37
de : joclaude
2 commentaires
![]() ![]()
jeudi 14 - 17h31
de : joclaude
1 commentaire
![]() ![]()
jeudi 14 - 17h14
de : Jeune Afrique - 03 février 2011
![]() ![]()
mercredi 13 - 20h15
de : jy.D
![]() ![]()
mercredi 13 - 17h43
de : Hdm
![]() ![]()
mercredi 13 - 11h27
de : joclaude
5 commentaires
![]() ![]()
lundi 11 - 15h31
![]() ![]()
dimanche 10 - 15h58
de : jy.D
![]() ![]()
samedi 9 - 19h02
de : Jean Clément
![]() ![]()
samedi 9 - 15h20
de : jean1
![]() ![]()
samedi 9 - 14h41
de : joclaude
![]() ![]()
vendredi 8 - 17h45
de : jy.D
2 commentaires
![]() ![]()
vendredi 8 - 17h42
de : joclaude
1 commentaire
![]() ![]()
vendredi 8 - 15h29
de : nazairien
4 commentaires
![]() |
9 mars 2012 - 19h40
"les cotisations sociales ne sont pas des impôts mais qu’elles alimentent un budget spécifique basé sur le travail et le salaire. Ce ne sont pas des prélèvements obligatoires mais des prélèvements volontaires".
Très juste.
Le modèle orthodoxe de l’économie assure que tout salarié choisit "librement" de travailler (recherche de revenu) ou de ne pas travailler (recherche de loisir).